Sept maisons individuelles, rue Rouget de Lisle, Nîmes.

Cet ensemble architectural de 7 maisons vient s’installer sur un terrain enclavé avec de fortes pentes. La composition des parcelles et l’implantation des maisons sont directement induites par cette topographie très marquée du site. Le déjà-là a tout d’abord marqué la démarche de conception avec la récupération des clapas existants et l’intégration à cette topographie. Les maisons viennent s’installer dans les pentes en se positionnant au plus juste pour limiter les déblais et impacter le moins possible le sol existant. Le vocabulaire des clapas existants est repris dans l’installation des bâtiments : les socles, parfois sur les espaces communs, parfois sur les jardins privatifs, sont habillés de pierres sèches issues du site.

Le vocabulaire architectural est le même pour l’ensemble des maisons : les parties de socle sont habillées de pierres sèches. Sur ces grands murs de RDC, des volumes de dimensions similaires réalisés en enduit à la chaux viennent reposer, avec de légers décalages permettant de former protection solaire pour les séjours à RDC. Les toitures sont divisées en plusieurs pentes reprenant le principe du shed, avec les parties les plus inclinées vers le sud qui viendront accueillir des panneaux solaires de couleur rouge proche de la tuile, permettant de favoriser leur intégration dans ce secteur sauvegardé proche de la Tour Magne.