Empreinte, Bureaux, Nîmes
Dans la perspective de concevoir un bâtiment signal, intégrant les enjeux et contraintes propres à la cette parcelle devant l’entrée d’autoroute, ce projet affirme son rôle de toile urbaine.
Dans cet environnement nomade, l’architecture est empreinte d’audace, trouvant sa position avec justesse.
Le projet rend hommage à la ville de Nîmes en saisissant les initiatives de son artiste le plus reconnu. Intégrées à la façade, on se laisse captiver par les célèbres antiformes de Claude Viallat, réalisées en métal laqué. Magnifiées en façade, elles reflètent cet élan artistique qui caractérise le programme.
Avec comme point de départ, la volonté de travailler la matière à son état d’origine, un triptyque béton/verre/végétal sert de toile de support aux « antiformes ».
Positionnées à la verticale, en quinconce, elles semblent supporter les différentes strates du bâtiment et accompagnent les végétaux dans leur croissance.
Le dessin de cette tour offre une sensation de flottaison entre les niveaux, par l’alternance de béton architectonique opposé à la légèreté du verre. L’assise du bâtiment (niveaux inférieurs dédiés au stationnement) est traitée en béton gris permettant un ancrage solide. Les niveaux supérieurs, correspondant aux étages de bureaux, sont eux traités en béton blanc.
Les matières sont mises en lumière par un jeu de strates en décalé. Le froissage dynamique en façade permet la création de jardinières en porte-à-faux, plantées d’arbres d’essences méditerranéennes (oliviers, bougainvilliers…) qui habilleront au fil des saisons les antiformes.